Claude de Soria
Dominique Baqué

 

Il est des artistes dont l’œuvre, au-delà des ses multiples variations, est indissociable d’un matériau de prédilection. Le ciment sera la marque de fabrique et, bien plus encore, « l’amour » du sculpteur Claude de Soria. Ne dit-elle pas « Je suis ciment ».

A partir de 1968, et sa rencontre avec l’œuvre de Simon Hantaï, elle rejettera avec force toute figuration pour se consacrer à l’abstraction pure de formes intemporelles. L’artiste après avoir expérimenté la terre et le plâtre qui suscite chez elle des mots aussi fort que « dégoût ou nausée » pense tout abandonner. C’est le hasard qui présida à la découverte du ciment et à son appropriation par de Soria. Le ciment qui contribue largement à la radicalité de l’œuvre. Que des formes simples, élémentaires originelles même, sans aucune adjonction superfétatoire : cercle, boule, rectangle, tige.













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