Au lendemain de la Guerre de 1914, le monde entier est en proie au désarroi, d’un bout à l’autre du globe, l’heure est aux remises en cause.
Partout, le besoin de renaissance est immense. La Révolution Russe a donné toutes leurs forces à ses avant-gardes, d’Allemagne et d’Autriche se lèvent des mouvements rénovateurs, les Etats-Unis prennent pied sur le vieux continent…
L’envie est irrépressible d’agir, d’oublier, d’imaginer de nouvelles valeurs, un nouvel esprit. Apparaissent alors, Bauhaus, Vhutemas, de Stijl, Expressionnisme, Néo-Futurisme, Surréalisme, Nouvelle Objectivité. La France, fidèle à son image, consacre cette époque par l’Exposition Internationale des Arts Décoratifs dans la vie moderne, en 1925, sorte de bilan de ces années au cours desquelles tradition et modernité se côtoient sans pour autant s’admettre.
Pour la première fois, aucune nation n’est de reste, l’énergie créatrice voyage et envahit la planète, c’est la décennie de l’Internationalisme.
Ce désir d’ouverture ne se concrétise pas uniquement à travers les frontières, musiciens, peintres, sculpteurs, chorégraphes et écrivains élaborent ensemble les formes qui constituent les bases de notre langage créatif contemporain.
Surnommées les Années Folles, elles furent plus encore des années de désir et de restructuration des êtres et des choses.
